L’exploitation de Fontaines

Une exploitation orientée vers l’élevage

146 ha de SAU :

55 ha de prairie temporaire,
35 ha de prairie permanente
25 ha de céréales à paille,
25 ha de maïs (ensilage ou grain),
6 ha de luzerne.

3 ateliers de production animale :

70 vaches laitières (race Montbéliarde) : production de 500 000 l par an, vente en laiterie.

25 vaches allaitantes (race Charolaise) : production de veaux de lait, femelles engraissées pour la vente directe.

9 300 volailles fermières produites par an (poulets, pintades, chapons, ..) : production fermière dans de petites unités et vente directe à la boutique.
250 poules pondeuses : vente directe.

1 boutique de vente des produits de l’exploitation (et d’autres exploitations de lycées agricoles).

Main d’oeuvre : 3 salariés d’exploitation, 1 salariée de vente à la boutique, 2 apprentis, 1 directeur d’exploitation.

Exploitation agricole site de Fontaines

L’exploitation
Un outil au service de la pédagogie
Développement et expérimentation
Galerie photos

Une exploitation orientée vers l’élevage

146 ha de SAU :

55 ha de prairie temporaire,
35 ha de prairie permanente
25 ha de céréales à paille,
25 ha de maïs (ensilage ou grain),
6 ha de luzerne.

3 ateliers de production animale :

70 vaches laitières (race Montbéliarde) : production de 500 000 l par an, vente en laiterie.

25 vaches allaitantes (race Charolaise) : production de veaux de lait, femelles engraissées pour la vente directe.

9 300 volailles fermières produites par an (poulets, pintades, chapons, ..) : production fermière dans de petites unités et vente directe à la boutique.
250 poules pondeuses : vente directe.

1 boutique de vente des produits de l’exploitation (et d’autres exploitations de lycées agricoles).

Main d’oeuvre : 3 salariés d’exploitation, 1 salariée de vente à la boutique, 2 apprentis, 1 directeur d’exploitation.

Un outil au service de la pédagogie

Un support de formation aux gestes professionnelles (stages, TP/TD, enseignements professionnels facultatifs) mais aussi un outil utilisé pour appréhender le pilotage d’une exploitation agricole (étude de l’évolution potentielle du système de cultures par des BTS « agronomie-productions végétales », étude pour une meilleure valorisation du troupeau allaitant par des BTS Analyse, Conduite et Stratégie de l’Entreprise agricole).

Une implication importante dans le dispositif « enseigner à produire autrement ».

Une mission de développement et d’expérimentation forte.

1) Recherche d’un système polyculture élevage plus autonome et économe.

Réalisation de nombreux essais en collaboration avec la Chambre d’Agriculture de Saône et Loire.
Des essais culturaux : luzerne, sorgho, …
Des essais « alimentation » sur les vaches laitières (exemple : recherche d’alternative à l’utilisation des tourteaux)
Une volonté de rechercher une valorisation importante de la prairie (exemple : production de lait 100 % à l’herbe sur une période de 3 mois).
Mise en place de synergies avec des exploitations céréalières environnantes : échange paille/fumier, échange luzerne/fumier.

L’établissement est porteur d’un projet sur la thématique de l’interaction cultures/élevages à l’échelle des territoires (CASDAR Inter’ACTIONS)

2) Développement des circuits courts.

Présence d’un magasin de vente des produits de l’exploitation : volailles, bovins, produits transformé.
Élargissement de la gamme avec des produits des autres établissements.
L’exploitation est à l’origine de la création d’un abattoir collectif de volailles et lapins (CUMA), implanté près de Chalon sur Saône (en fonctionnement depuis décembre 2013).

3) Préservation de l’environnement et biodiversité.

L’exploitation s’est engagée sur cette thématique dès 1991, avec la démarche agriculture durable.

Depuis de très nombreuses actions ont suivi :

plantation de haies et élaboration d’un plan de gestion,
plantation d’un verger conservatoire,
installation d’une parcelle agroforestière .
présence d’un « rucher école ».

4) Des partenariats nombreux avec les acteurs du monde professionnel, du développement et de la recherche.

Agriculteurs, Agrosup Dijon, Chambre d’agriculture, coopératives, INRA, Institut de l’élevage.

Implication dans plusieurs réseaux de développement agricole (RMT, …).

Bilan des activités pédagogiques

Accueil de nombreux stagiaires et groupes dans des cadres différents :

Environ 70 stagiaires par an viennent par groupes de 2 ou 3 du lundi au vendredi faire tous les travaux liés au troupeau ovin

Les ovinpiades des jeunes bergers accueillent tous les ans une petite centaine d’apprenants intéressés par l’élevage ovin. Le concours régional a lieu fin janvier

En 2020, l’évènement Made In Viande sera organisé à la ferme par des étudiants de BTS avec l’appui de l’institut du Charolais

Des formations « dressage et conduite d’un chien de troupeau » ont lieu chaque mois ainsi qu’un concours le dernier week-end du mois d’août

Projets d’élèves du LPA de Charolles : accueil de pensionnaires d’une maison de retraite et l’accueil d’enfants en bas âge (moins de 5 ans).

Les journées fermes ouvertes : permettent à des élèves d’écoles primaires de visiter l’exploitation et de se familiariser avec la production ovine.

Des visites techniques : « mise à disposition » des locaux afin d’accueillir des professionnels de la filière ou des classes (BEPA ou BTSA par exemple) et de discuter sur les thématiques prévues (reproduction, bouclage électronique, dessaisonnement…)

Des visites de découverte du pôle ovin : notamment à l’occasion d’assemblée générale ou de conseils d’administration.

Des TP encadrés par les enseignants : plutôt dans le cadre d’aménagement de l’espace, mais également en production animale, des élèves viennent accompagnés sur l’exploitation et participent à différents travaux.

L’accueil des stagiaires sur l’exploitation est possible grâce à l’aménagement d’un studio permettant de recevoir simultanément 3 personnes (de même sexe). Le petit déjeuner est pris sur place tandis que les repas du midi et du soir sont pris au self à environ 800 mètres du siège de l’exploitation.

Ressources

Bâtiments et équipements

L’ensemble des bâtiments se décompose principalement en une bergerie principale capable d’accueillir environ 320 brebis, une bergerie d’engraissement utilisée par les agneaux, un parc de contention permettant la manipulation, le tri, la contention et les soins des animaux en sécurité et d’un hangar de stockage pour le fourrage. L’ensemble a été construit en 2006 et financé par des crédits européens (45%), le conseil régional (38%), le conseil général (12%) et l’EPL de Fontaines (5%).

Côté équipements, l’exploitation possède un tracteur, un télescopique, une faucheuse, une faneuse et un andaineur soleil pour les travaux de fenaison, un 4×4, une moutonnière, un van, une bétaillère, une benne, et quelques petits outils. Elle fait également appel aux CUMA locales (épandeur, broyeur de haie, herse de prairie, enfonce pieux…) et aux services de personnes extérieures (tonte, presse et enrubannage, compostage, réparation…)

Main d’œuvre

Elle est composée de trois personnes :

Michael FLOQUET, directeur d’exploitation depuis 2021
Julien MELOUX, salarié depuis 2012
Laure ANDRE, apprentie depuis 2019
Des chiens de troupeau

On peut ainsi compter que l’atelier de production nécessite l’équivalent de trois personnes à temps complet (deux temps complets + deux temps partiels)

Surfaces et cheptel

L’exploitation utilise 72 hectares de prairies afin de pourvoir à l’alimentation fourragère de la troupe ovine. Ces surfaces sont toutes en location (une partie à la ville de Charolles et une autre partie à des propriétaires privés).

Le cheptel se compose d’une trentaine de béliers de race charollaise et romane et de 700 brebis divisées en deux troupes : une troupe charollaises (100 brebis) et une troupe romane (600 brebis).

La première troupe d’environ 100 brebis est représentative des cheptels que l’on trouve classiquement dans la région (chez des éleveurs mixtes ovins-bovins) et a pour objectif de vendre des agneaux et des agnelles en vif en tant que futurs reproducteurs ou reproductrices. La seconde a pour but de produire des agneaux deboucherie pour une vente 52 semaines par an. Pour répondre à cette demande d’agneaux de boucherie, 5 périodes de mises bas sont nécessaires.

Pour l’exploitation, l’intérêt de conduire ces deux troupes est multiple : il permet de comparer deux systèmes de production saisonné et dessaisonné (expérimentation et divulgation des résultats), de les faire découvrir aux apprenants, aux éleveurs ou aux personnes accueillies, d’étaler la charge de travail, etc…

Exploitation agricole site de Charolles

L’exploitation
Surfaces et cheptel
Ressources
Bilan des activités pédagogiques
Galerie photos

Le Pôle Régional Ovin à Charolles

Créé en 2006, le Pôle Régional Ovin à Charolles est un outil mis en place pour répondre pleinement aux objectifs attribués par l’enseignement agricole et par la profession.

Objectifs du Pôle Régional Ovin

4 objectifs principaux sont alloués au Pôle Régional Ovin :

Apporter des références technico-économiques pour la profession et les éleveurs installés ou en vue d’une installation,
Former des jeunes ou des adultes à la production ovine par l’accueil de stagiaires ou de groupes avec des thématiques techniques adaptées,
Communiquer sur l’image de la production ovine et montrer les atouts (et les contraintes) du métier d’éleveur ovin,
Expérimenter et développer des techniques permettant de répondre aux attentes de la filière ovine.

Surfaces et cheptel

L’exploitation utilise 72 hectares de prairies afin de pourvoir à l’alimentation fourragère de la troupe ovine. Ces surfaces sont toutes en location (une partie à la ville de Charolles et une autre partie à des propriétaires privés).

Le cheptel se compose d’une trentaine de béliers de race charollaise et romane et de 700 brebis divisées en deux troupes : une troupe charollaises (100 brebis) et une troupe romane (600 brebis).

La première troupe d’environ 100 brebis est représentative des cheptels que l’on trouve classiquement dans la région (chez des éleveurs mixtes ovins-bovins) et a pour objectif de vendre des agneaux et des agnelles en vif en tant que futurs reproducteurs ou reproductrices. La seconde a pour but de produire des agneaux deboucherie pour une vente 52 semaines par an. Pour répondre à cette demande d’agneaux de boucherie, 5 périodes de mises bas sont nécessaires.

Pour l’exploitation, l’intérêt de conduire ces deux troupes est multiple : il permet de comparer deux systèmes de production saisonné et dessaisonné (expérimentation et divulgation des résultats), de les faire découvrir aux apprenants, aux éleveurs ou aux personnes accueillies, d’étaler la charge de travail, etc…

Bâtiments et équipements

L’ensemble des bâtiments se décompose principalement en une bergerie principale capable d’accueillir environ 320 brebis, une bergerie d’engraissement utilisée par les agneaux, un parc de contention permettant la manipulation, le tri, la contention et les soins des animaux en sécurité et d’un hangar de stockage pour le fourrage. L’ensemble a été construit en 2006 et financé par des crédits européens (45%), le conseil régional (38%), le conseil général (12%) et l’EPL de Fontaines (5%).

Côté équipements, l’exploitation possède un tracteur, un télescopique, une faucheuse, une faneuse et un andaineur soleil pour les travaux de fenaison, un 4×4, une moutonnière, un van, une bétaillère, une benne, et quelques petits outils. Elle fait également appel aux CUMA locales (épandeur, broyeur de haie, herse de prairie, enfonce pieux…) et aux services de personnes extérieures (tonte, presse et enrubannage, compostage, réparation…)

Main d’œuvre

Elle est composée de trois personnes :

Michael FLOQUET, directeur d’exploitation depuis 2021
Julien MELOUX, salarié depuis 2012
Laure ANDRE, apprentie depuis 2019
Des chiens de troupeau

On peut ainsi compter que l’atelier de production nécessite l’équivalent de trois personnes à temps complet (deux temps complets + deux temps partiels)

Bilan des activités pédagogiques

Accueil de nombreux stagiaires et groupes dans des cadres différents :

Environ 70 stagiaires par an viennent par groupes de 2 ou 3 du lundi au vendredi faire tous les travaux liés au troupeau ovin
Les ovinpiades des jeunes bergers accueillent tous les ans une petite centaine d’apprenants intéressés par l’élevage ovin. Le concours régional a lieu fin janvier
En 2020, l’évènement Made In Viande sera organisé à la ferme par des étudiants de BTS avec l’appui de l’institut du Charolais
Des formations « dressage et conduite d’un chien de troupeau » ont lieu chaque mois ainsi qu’un concours le dernier week-end du mois d’août
Projets d’élèves du LPA de Charolles : accueil de pensionnaires d’une maison de retraite et l’accueil d’enfants en bas âge (moins de 5 ans).
Les journées fermes ouvertes : permettent à des élèves d’écoles primaires de visiter l’exploitation et de se familiariser avec la production ovine.
Des visites techniques : « mise à disposition » des locaux afin d’accueillir des professionnels de la filière ou des classes (BEPA ou BTSA par exemple) et de discuter sur les thématiques prévues (reproduction, bouclage électronique, dessaisonnement…)
Des visites de découverte du pôle ovin : notamment à l’occasion d’assemblée générale ou de conseils d’administration.
Des TP encadrés par les enseignants : plutôt dans le cadre d’aménagement de l’espace, mais également en production animale, des élèves viennent accompagnés sur l’exploitation et participent à différents travaux.

L’accueil des stagiaires sur l’exploitation est possible grâce à l’aménagement d’un studio permettant de recevoir simultanément 3 personnes (de même sexe). Le petit déjeuner est pris sur place tandis que les repas du midi et du soir sont pris au self à environ 800 mètres du siège de l’exploitation.

L’exploitation de Charolles

Le Pôle Régional Ovin à Charolles

Créé en 2006, le Pôle Régional Ovin à Charolles est un outil mis en place pour répondre pleinement aux objectifs attribués par l’enseignement agricole et par la profession.

Objectifs du Pôle Régional Ovin

4 objectifs principaux sont alloués au Pôle Régional Ovin :

Apporter des références technico-économiques pour la profession et les éleveurs installés ou en vue d’une installation,
Former des jeunes ou des adultes à la production ovine par l’accueil de stagiaires ou de groupes avec des thématiques techniques adaptées,
Communiquer sur l’image de la production ovine et montrer les atouts (et les contraintes) du métier d’éleveur ovin,
Expérimenter et développer des techniques permettant de répondre aux attentes de la filière ovine.